Je possède pas mal de matos JBL chez moi, car je trouve que cette marque propose du matériel au rapport qualité prix imbattable. Est ce que cette nouvelle JBL Link 500, enceinte connectée via Google Assistant & Spotify Connect est dans la même lignée que mes autres appareils JBL ? Découvrons cela ensemble !
Présentation de la JBL Link 500
La JBL Link 500 fait partie d’une nouvelle gamme JBL qui se décline en différents modèles de taille et de puissance différente. Mais chaque modèle est basé sur un peu les mêmes éléments : une enceinte sédentaire (pas de batterie sauf pour les JBL Link 10 & 20), des connectiques minimales, une connection via wifi & bluetooth, les 4 fameuses LEDs pour Google Assistant et un petit panneau de commande pour piloter les fonctions de base de l’enceinte.
La JBL Link 10 & Link 20, petites, étanches & portables permettent d’animer quelques soirées sur sa terrasse, tout en gardant la connection wifi (Chromecast & Spotify connect), et on passe ensuite sur la Link 300 puis Link 500, qui sont bien plus grosses, lourdes et un niveau au dessus en terme de puissance et qualité sonore. La JBL Link 500 est donc la plus grosse, et concurrence directement Google Home Max, Apple HomePod, en terme de taille mais aussi de tarif.
Pour terminer rapidement cette présentation, sachez que cette JBL Link 500 est composée de 4 hauts-parleurs et d’un radiateur passif à l’arrière. Elle est annoncée pour une puissance de 60W et ses fonctions connectées lui permettent de gérer les protocoles Chromecast, Spotify Connect, bluetooth, jusqu’à du 24 bits / 96 Hz , et tout ça avec du multiroom évidemment (on peut diffuser sur plusieurs enceintes en même temps).
Bref, une fiche technique, et une taille pareille, ça me donne envie de vite vite découvrir cette JBL Link 500 !
Déballage
Au niveau du déballage, ya pas de surprise, on est sur un produit très similaire au niveau packaging avec ce qu’on a l’habitude d’avoir : une boite colorée, un packaging classique et un emballage assez basique.
Ce tour de la boite nous indique quand même pas mal de choses sur la JBL Link 500, donc le support du wifi 2.4 et 5ghz, la compatibilité avec Spotify et toutes les fonctions classiques d’un assistant Google.
Le déballage effectué, voici l’enceinte. C’est lourd, dense, et ça respire la qualité. J’adore le tissus mesh qui entoure l’enceinte (le même sur tous les modèles JBL depuis des années), qui a été d’ailleurs copié par Apple sur le HomePod.
Le panneau de commande, très suffisant, donne accès à toutes les commandes nécessaires. Les boutons sont un peu mous, dommage pour une enceinte à ce prix.
On découvre ensuite le plat de résistance avec le radiateur passif (qui bouge de plusieurs millimètres à chaque « boom », impressionnant). Il est en métal brossé, travaillé, j’adore ! Une vraie identité spécifique à JBL !
Sur le bas de l’enceinte, comme sur Playlist, on note le petit voyant « wifi » qui indique le niveau de connexion de l’enceinte. C’est lumineux mais pas trop, discret, tout va bien. Et nous avons les 4 LEDs pour l’assistant Google, indispensables !
Au final, une fois qu’on a passé un premier déballage un peu terne, je vous assure qu’on est agréablement surpris par le niveau de finition, les matériaux utilisés par JBL sur cette Link 500. Fidèle aux autres appareils de la marque, j’aime !
Coté configuration, c’est du classique à la Google Home : on branche l’enceinte, on lance l’application « Home » et la configuration se fait sans entrer le moindre code ni information compliqué. C’est vraiment le gros point fort de ces enceintes Chromecast / Google Assistant, la configuration est aussi simple que pour du matos Sonos ! Un régal, accessible à n’importe qui possède un smartphone Android ou iOS !
Bref, configuration terminée en quelques minutes. L’enceinte a même réalisé une mise à jour de son firmware de façon automatique, sans intervention de ma part.
Performances de la JBL Link 500
Il est temps maintenant de tester un peu les perfs de ce gros jouet. J’ai utilisé dans un premier temps une playlist que je me suis faite sur la (grosse) inspiration de notre blogueur tech Gonzague, qui permet de tester un peu l’ensemble du spectre sonore de l’enceinte, et d’avoir aussi un effet « wow » rapide. De gros morceaux bien basseux, des sons cristallins, des voix mélodieuses, c’est ma playlist de test que je vous partage ici.
Ce qu’on note tout de suite, c’est la présente prononcée de basses, qui vont nous envelopper et nous faire vibrer les tripes. Un morceau comme « Partition » de Beyonce m’a vraiment étonné, sous réserve qu’on pousse un peu le volume de l’enceinte (50%). Les basses sont propres, non saturées, et sans vibrations dérangeantes. A très bas volume, c’est plus difficile de sentir « la puissance » de celles ci, mais je pense que c’est tout à fait normal.
J’ai enchainé ensuite sur un morceau qui tabasse aussi, le fameux « Take Three » de Jerry Folk, un mélange de sons assez aigus mais avec une présence de basse très soutenue. J’adore ! La définition du son est très bonne, et dès qu’on pousse un peu le son, on se sent vraiment enveloppé, et la musique remplit parfaitement la pièce. D’ailleurs, cette JBL Link 500 est installée dans un salon cuisine de 45 mètres carrés, et elle suffit très largement à sonoriser cette pièce, autant niveau puissance que diffusion du son.
Par la suite, je bascule sur des morceaux plus classiques, guitare piano et voix, pour tester l’enceinte avec des sons plus accoustiques. « Little Bit » de Perrin Lamb passe parfaitement bien. J’en profite pour faire une petite comparaison avec ma génialissime JBL Playlist que j’ai depuis plusieurs mois et que j’adore au niveau qualité sonore. La Playlist est quasiment identique à la JBL Link 500 à des niveaux de volume sonore faibles. Par contre dès qu’on pousse un peu la Link 500, on sent la différence en terme de rendu, puissance des basses et on se sent bien mieux enveloppé avec la Link 500 que la Playlist. Mais j’ai été quand même très surpris sur le niveau global de la Playlist qui n’a rien à rougir de cette Link 500 !
Pour terminer mon écoute de test, je monte le son, et balance mes playlists préférées de Nu Metal, gros sons électros, et ma fameuse playlist « R0AD RAG3 » qui envoie du lourd…. Les murs se mettent à vibrer, et un niveau de volume de 75% est la limite acceptable pour le voisinage. La Link 500 a donc encore de la puissance en réserve, sachant que sa courbe de volume n’est pas linéaire : entre 0 et 50% on est sur des volumes plutôt faibles, mais dès qu’on passe 50% le son augmente de façon rapide. Un volume au delà de 80% n’est pas adapté à une utilisation domestique classique (appartement, voisinage etc.).
Sur des sons qui tabassent, je note aucune faiblesse dans le son proposé par cette JBL Link 500 : ça reste clair, les différents instruments sont parfaitement audibles, les 4 enceintes et le radiateur passifs font bien le job. Coté spacialisation du son, on a un son qui est large, mais qui ne déchire pas énormément sur du stéréo : les enceintes étant proches, il n’y a pas de miracle… Le son est aussi bien diffusé autour de l’enceinte, mais il faut reconnaitre que l’enceinte étant plutôt plate, il faudra privilégier une écoute sur les 180° de sa face avant (à positionner donc plutôt contre un mur qu’au milieu d’une pièce).
Petite pépite pour la fin, la BO de la série « Iron Fist » (il me semble), avec le titre « Come Down » de Anderson Paak est un régal sur cette JBL Link 500. Des basses enveloppantes, des beats qui tapent, et une voix qui reste bien définie malgré le volume élevé. J’adore.
Les fonctions connectées
Cette JBL Link 500 est fidèle à la gamme : on a quasiment aucune connectique physique (pas de jack…) et tout passe par le bluetooth (normal) mais aussi par le wifi (mieux, vu que le son peut être « HD » dans certains cas). Dans mon cas, j’ai ajouté cette enceinte à mon ensemble d’enceintes Chromecast (Google Home, Riva, JBL Playlist…) pour du multiroom mais j’ai aussi testé cette JBL directement via le protocole Spotify Connect (l’enceinte est visible directement via l’app Spotify) et il n’y a rien à dire: ça marche, tout le temps, et bien.
A la différence de la JBL Playlist, cette JBL Link 500 possède un truc en plus, de taille : elle a Google Assistant intégré, et possède plusieurs micros qui captent parfaitement la voix. C’est un gros avantage car Google Assistant est maintenant compatible avec énormément de services, systèmes domotiques, et doit encore évoluer dans les prochaines semaines. Ca permet donc de piloter sa domotique, écouter ses podcasts mais aussi demander de regarder telle ou telle série sur son appareil chromecast video ou Android TV. Je suis un gros utilisateur de Google Assistant et j’avoue que c’est une fonction qui me parait indispensable aujourd’hui. Avoir une intégration propre dans cette JBL Link 500 permet d’économiser un peu d’argent sur l’achat d’un Google Home, éviter d’avoir des fils partout et d’avoir une intégration minimaliste dans un salon. J’aime !
Mon avis sur cette JBL Link 500
En conclusion, que penser de cette enceinte JBL Link 500 ? Et bien personnellement je suis conquis. Elle est belle, légèrement encombrante mais peut être correctement installée dans un salon (existe en blanche ou noir, à vous de choisir selon vos gouts) et sa puissance impressionnante suffit pour sonoriser une grande pièce, y compris lors de soirées animées.
Elle s’intègre parfaitement dans mon écosystème existant (à base d’enceintes Spotify Connect & Chromecast) afin d’être au top niveau multiroom et fonctions connectées. Le petit bonus du Google Assistant me plait aussi beaucoup, même si je suis déjà équipé, je pense que d’autres ne le sont pas encore ; cette JBL propose donc quelques atouts intéressants pour eux.
Pour terminer, je n’ai pas noté de vrais faiblesses à cette enceinte (à part le manque d’une prise jack/optique peut être ?), pour le prix on a quelque chose de très puissant, superbe qualité sonore et on peut faire confiance quasi les yeux fermés à JBL concernant la qualité de fabrication & la durée du matériel dans le temps. Bref, si vous cherchez une enceinte puissante, connectée et qui possède un assistant Google, foncez, vous ne serez pas déçus.
Gros son, ça veut dire quoi ?